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Casque & Sac Sécurité Air Bag

COMMENT CHOISIR SON SAC AIRBAG ANTI AVALANCHE


Il y a quelques années, vous entendiez ABS ou AIRBAG et vous pensiez « encore un mec qui va nous baratiner avec la mécanique de sa Peugeot 206 décorée avec des néons roses ». Et vous aviez raison! Mais aujourd’hui plus d’excuse, les systèmes de sac à dos airbags ABS, snowpulse ou encore BCA pourraient vous sauver d’une avalanche. Ils ne remplacent pas le triptyque ARVA-Pelle-Sonde, mais utilisés en complément ils offrent une protection supplémentaire lors des déclenchements d’avalanches. Comme dirait l’autre, c’est quand même mieux que de rider en slip.

Sac à dos avalanche - Comment ça marche?

On ne le répètera jamais assez, la meilleure protection contre les avalanches, c’est de faire gaffe à ne pas en déclencher. Oui mais voilà, parfois, ça ne prévient pas. Et quand c’est parti, ça fait généralement mal et ce même si vous êtes un pro de la recherche avec DVA(détecteur de victimes en avalanche). On ne veut pas vous faire peur, mais pris dans l’avalanche, votre pote a pu comprendre ce que ressentent vos chaussettes quand elles sont coincées dans le tambour de votre machine à laver. Sauf que là, en plus, il a été secoué tout près des rochers, des arbres, des barres rocheuses. Bref, même si vous le retrouvez avant qu’il ne manque d’oxygène ou qu’il ne fasse une hypothermie, il risque d’être mal en point. Tout ça pour dire qu’il est préférable de ne pas de retrouver sous une avalanche.
Ségrégation-inverse

Avec un sac à dos airbag, vous vous offrez tout simplement une chance supplémentaire de remanger de la fondue un jour : Lors du déclenchement de l’avalanche, vous tirez sur une poignée, des sacs se gonflent et si tout se passe bien, vous « flottez » en surface. Vous aurez surement mouillé votre pantalon, mais vous serez vivant. C’est tout simple et ça s’appuie sur un principe sympathique de l’écoulement des matériaux : la ségrégation inverse. L’idée étant que lors d’une avalanche, les particules les plus volumineuses remontent à la surface, tandis que les plus petites sont entraînées au fond. Grâce aux airbags, vous augmentez votre volume et vous avez moins de chances d’être enseveli. Et si par malheur vous êtes quand même complètement enseveli, sachez que les sacs gonflés peuvent rester à la surface et permettre à vos compagnons de vous retrouver plus vite (encore une fois, grâce à l’usage des dispositifs ARVA-Pelle-Sonde, qui restent indispensables !)
Une étude menée depuis 1995 a prouvé que le taux de mortalité des victimes d’avalanche équipées d’un système de sac Airbag descend en dessous de 5% (il est d’environ 13% sans ce dispositif). Ce n’est pas infaillible, mais ça vaut le coup !
Maintenant que vous êtes convaincus, on vous aide à choisir parmi les 3 technos : L’airbag ABS, le sac Snowpulse et le sac à dos BCA.

Sac à dos ABS

ZE technologie. Les premiers à avoir sorti un sac airbag, vingt ans de développement dans les pattes, une référence donc.
Système de déclenchement : Les sacs ABS ont la particularité d’être les seuls à avoir un système de déclenchement explosif : un petit système pyrotechnique est caché dans la poignée de déclenchement. Vous tirez dessus, il communique une pression à une aiguille qui perce une cartouche remplie de gaz comprimé. Les ballons se gonflent, vous êtes sauvés. Enfin on espère.
Rechargement des cartouches : Les cartouches et poignées sont à usage unique. Une fois utilisés, ces systèmes doivent être ramenés à un revendeur pour être changés. Cela coûte environ 30 euros, alors n’abusez pas des situations dangereuses sous peine de traumatiser votre porte-monnaie !

Forme de l’airbag : Les systèmes ABS gonflent deux ballons de 85 litres, sur les côtés du sac. On leur reproche de ne pas assez protéger la tête (en même temps ballon ou pas, si vous rencontrez un gros tronc d’arbre…) mais c’est le système qui gène le moins pour continuer à skier. Et pour échapper à l’avalanche, ça peut être vital.
Particularité : ABS a créé un système bien malin, qui permet de moduler le litrage de votre sac sans avoir à acheter un nouveau sac ABS à chaque fois, et donc de faire des économies. Le système ABS se présente sous la forme d’une « base » sur laquelle vous pouvez zipper des poches plus ou moins grandes, de 15 à 50 litres. Astucieux !
Il existe également des sacs « complets » qui embarquent le système ABS, comme e Patrol 24 par exemple

Poids : Le système de base (sans les poches du sac donc) pèse 2,8 kg avec une cartouche en acier. Il en existe en carbone également, un peu plus chères mais qui réduisent le poids du sac à 2,4 kg. Ajouter à cela le poids des poches zippées, entre 400 et 900 grammes selon le litrage choisi.
Pour en savoir plus sur le fonctionnement du système, une vidéo du Vieux Camp’ assez bien faite :

Sac Snowpulse

Le concurrent principal des sacs ABS, qui proposent deux technologies : le sac RAS (Removable Airbag System) et le sac Lifebag.
Système de déclenchement: Les deux technologies, RAS comme Lifebag, bénéficient d’un déclenchement par câble. Vous tirez sur la poignée et mécaniquement la cartouche va libérer son gaz pour gonfler le ballon. Simple comme bonjour, mais un peu moins évolué que le système explosif d’ABS.
Rechargement: Comme la poignée de déclenchement utilise un câble, nul besoin de la changer après déclenchement. En revanche, il faudra bien évidemment recharger la cartouche. Il existe deux types de cartouches : le premier utilise de l’azote comprimé et doit être changé auprès d’un revendeur. Le second (plus lourd) embarque de l’air comprimé et peut être rechargé du moment que vous avez un compresseur. Attention quand même, si vous ne savez pas comment faire, n’essayez pas de souffler dedans. Votre revendeur se fera un plaisir de vous expliquer la marche à suivre, où de vous re-remplir votre cartouche pour pas cher.

Forme de l’airbag : Là aussi la technologie Snowpulse se démarche du sac ABS. Un seul ballon est gonflé et il forme un « U » de 150 litres autour de la tête. SelonSnowpulse, cette forme de ballon est étudiée pour vous faire flotter dans la coulée avec la tête en haut, vous permettant ainsi d’échapper à l’asphyxie. De plus, votre tête sera mieux protégée. Seul hic, vous allez vraiment galérer pour continuer à skier ou même y voir quelque chose.
Particularité : Au contraire du système ABS, le système RAS permet d’enlever l’Airbagde votre sac pour les jours où vous n’en avez pas besoin. Vous pourrez ainsi utiliser votre sac débarrassé de son RAS, l’été par exemple. Malin.
Le système Lifebag embarque lui les airbags dans le sac, mais leur localisation dans les bretelles permet de libérer l’espace utile du sac. Il vous faudra tout de même vous habituer à des bretelles très rigides et donc pas forcément très confortables.
Poids : Le poids est variable. Pour les sacs Lifebag (avec le système de déclenchement dans les bretelles) comptez sans la cartouche 2300 grammes en 15 litres jusqu’à 2800 grammes en 45 litres. Du côté des sacs qui embarquent le système RAS, on va de 1500 grammes sans le système RAS à 2500 grammes avec.
Il existe deux types de cartouches : celle qui embarque de l’azote pèse 500 grammes, celle qui utilise de l’air comprimé 670 grammes.
Pour voir le système RAS, on vous a trouvé cette présentation faite par  SnowLeader :

Le sac BCA FLOAT:


Le petit dernier des technologies de sacs Airbags. Il joue la carte de la légèreté et d’un prix plus bas (environ 100€ de moins) que ses concurrents.
Système de déclenchement : A poignée, au moyen d’un cable qu’il faut bien penser à visser à l’intérieur de votre sac si vous espérez que ça fasse « pshittt ».
Rechargement : Les cartouches sont à air comprimé, et BCA vend même des kits pour les recharger soi-même. Simple et efficace.
Forme de l’Airbag : Il n’est pas sans rappeler le ballon du Snowpulse. Un « U » derrière et au-dessus de la tête. On ne va pas vous refaire les « pour » et les « contre », ça fonctionne comme le Snowpulse.
Particularité : BCA est une marque américaine, encore peu connue sur le sol européen. Du coup, elle se place en position d’outsider dans la catégorie dessacs airbagLe plus : ils sont vendus moins chers que leurs concurrents et jouent sur la simplicité (de rechargement des cartouches, d’utilisation du système). Le moins : Encore peu de témoignages d’utilisateurs de ces sacs et donc une certaine difficulté à en évaluer la fiabilité réelle.
Poids  : 2495 grammes pour le modèle 22 litres, cartouche comprise. Ça fait quand même presque 500 grammes de moins que certains concurrents.





Les limites des sacs anti avalanche

Ben oui, c’est comme pour tout, il ne faut pas croire que la machine fera tout le travail à votre place. Les sacs airbag ne dispensent pas d’être particulièrement prudent et il faut garder en tête quelques unes de leurs limites.
-          Ils ne vous serviront pas à grand-chose si la neige est très lourde ou au contraire très poudreuse : dans le premier cas vous serez écrasé par la puissance de la neige elle-même, dans l’autre vous risquez d’être étouffé même en surface. C’est dommage.
-          Les systèmes de sac airbags (notamment ABS) sont réputés pour vous faire glisser… la tête en avant ! De toute façon, si vous rencontrez un gros arbre, sac ou pas sac, ce sont vos pieds qui vont finir devant…
-          Enfin, sachez que le système ne se déclenche pas automatiquement : si vous n’actionnez pas la poignée, il ne se passe rien. Alors ça fait peut être mal au cœur de se servir d’une cartouche de gaz qui coûte plusieurs centaines d’euros, mais quand il y a urgence, il y a urgence.
Si malgré ces quelques points vous avez encore envie de faire du ski hors-piste cet hiver, équipez-vous si vous voulez rentrer entier !



Cinq bonnes raisons de porter un casque de ski.


Vous vous souvenez encore de l'époque où vous descendiez les pistes avec vos bonnes vieilles spatules de 2 mètres non-paraboliques ? 
Vous êtes nostalgiques des téléskis, en voie de disparition, qui vous tiraillaient jusqu'au sommet ? Vous portez encore votre plus vieux bonnet fétiche qu'on vous a offert quand vous passiez votre 1ère étoile, et vous en avez marre de croiser tous ces touristes qui friment sur les pistes avec des casques derniers cris ?
Et pourtant… au delà du look, c'est bien de la sécurité et surtout un maximum de confort que vous allez gagner ! Croyez-nous, il y a 5 VRAIES bonnes raisons à porter un casque, qu'on soit petit ou grand, expert ou novice, skieur, snowboarder ou monoskieur…

1. SKIER EN TOUTE SECURITE SUR NEIGE DURE

Depuis quelques années, le casque n'est plus une exception mais bien une tendance de fond, qui résulte aussi de l'évolution de nos domaines skiables. Souvenez-vous, à l'époque, on godillait entre les sapins et dans de la neige fraiche quasi toute l'année… Mais cette belle époque est révolue ! Et il faut l'accepter, car notre terrain de jeu se transforme pour laisser place… à de nouvelles sensations !
Le damage, poste de dépense important pour les opérateurs des domaines skiables, a certes permis la démocratisation du ski (une piste sans relief et bien droite, c'est un peu le même principe qu'une autoroute), mais ce processus est également un incontournable pour maintenir une neige de qualité tout au long de la saison et pour pouvoir la répartir à bon escient sur les pistes de basse altitude.
En parallèle, le développement massif des skis paraboliques transforme la pratique et donne des skieurs en recherche de vitesse, adeptes des pistes « boulevards » (fini les vieux champs de bosses !).
Gros avantage pour envoyer des virages en grandes courbes et faire travailler son centre de gravité, mais gros désavantage en cas de chute… Et pour tous ceux qui l'ont déjà expérimentés, tomber sur de la neige dure la tête la première sans casque, cela a de quoi stopper net votre journée (voire même votre saison pour les moins chanceux). Alors croyez-nous, sur neige dure (soit 90% des domaines skiables à ce jour), mieux vaut adopter un casque pour éviter les mauvaises surprises et continuer à se faire plaisir : « carving is not a crime ! ». Et puis vous le savez, une collision entre deux usagers est si vite arrivée…

2. ÉVITER… DE SE TAPER CONTRE LES BARRES DE TÉLÉSIÈGES !

On vous avez prévenu, les téléskis sont en voie de disparitions pour laisser place aux « mastodons » de télésièges débrayages (parfois même dotés de sièges chauffants, si vous avez la chance d'aller skier aux Karellis ou en Suisse !). On ne peut pas le nier, c'est beaucoup plus pratique pour grimper à 3000m d'altitude et s'offrir une bonne grosse descente qui dure encore et encore, mais entre nous… votre voisin de télésiège, ou votre ami, ou même votre conjoint ( !) ne vous a t-il jamais descendu malencontreusement la barre de sécurité sur la tête ?


et bien, sachez que c'est une pratique très courante ! Et que dans ces moments là, avec un casque, on évite tout traumatisme voire toute dispute (avec son conjoint) … Alors, toujours pas décidé à porter un casque ?

3. SKIER MÊME À MOINS 10°C

Bon ok, le côté sécurité, on l'a bien cerné. Mais en réalité, si on interroge un bon nombre de skieurs sur le port du casque, on se rend compte que la raison N°1 est bien … le confort !
Et oui, porter un casque, c'est aussi un excellent moyen de se protéger du froid (oui oui, de nombreux casques sont dotés d'une mousse - parfois même en polaire - à l'intérieur !) et cela permet indéniablement de rider même sous de très basses températures, et même sous des rafales de vent (sur les glaciers, ça souffle pas mal, votre petit bonnet fétiche ne sera pas toujours suffisant…).

4. AVOIR UN MEILLEUR MAINTIEN DE SON MASQUE DE SKI

Le confort ne s'arrête pas là ! On a tous commencé à skier avec une bonne veille paire de lunettes (qui n'a pas fait un carton en revenant au travail devant ses collègues avec sa fameuse trace de bronzage de lunettes ?). Puis un jour, on vous a convaincu de porter un masque (déjà, vous vous êtes rendus compte que vos yeux ne pleuraient plus quand vous vous mettiez à descendre tout schuss). Et bien, il ne vous reste plus qu'à essayer le combo gagnant : masque + casque !
En un mot, grâce au casque, votre masque ne bouge pas d'un millimètre, le bandeau de serrage ne vous gratte plus et ne descend pas sur vos oreilles, et en prime, vous avez beaucoup moins de risque de buée !
Sans aller forcément jusqu'au casque à visière intégrée telle que le réputé Sphere de Julbo, ce duo reste un véritable atout pour optimiser son confort visuel tout au long de la journée. Alors, n'attendez plus, revenez au travail avec une marque de bronzage masque, vous allez faire encore plus d'envieux !

5. S'AVENTURER EN HORS-PISTE

Certes, pour votre plaisir et confort, les pistes sont de plus en plus damées, mais qui n'a jamais été tenté de faire un petit tour juste à côté de la piste, juste à côté des piquets ? Soyons clair, même un mini hors-piste peut vous cacher de sacrées pierres, et même sous une bonne couche de neige… Si la première fois ce sont vos skis qui ont trinqués, ce serait quand même bien dommage que la prochaine fois ce soit votre tête…
Les pisteurs nous le disent, en cas de chutes, c'est souvent la tête qui tape en premier, pouvant causer un traumatisme crânien avec perte de connaissance … Alors réfléchissez bien, si vous voulez garder en souvenir toutes vos pures sessions de glisse de la saison, optez pour le casque, vous avez vraiment tout à y gagner !
Et puis, finalement, c'est un peu comme en vélo, avec un casque bien choisi, et donc bien adapté à sa morphologie de tour de tête (n'hésitez pas à nous contacter pour choisir votre taille !), on l'oublie dès les premières minutes ! C'est pas les nouvelles technologies qui nous diront le contraire : de nombreux fabricants optent pour des processus de construction très perfectionnés (exemple du moulage in-mold par la marque Julbo) qui permettent de mettre sur le marché des casques en dessous de 400 g : un vrai poids plume !
Alors plus d'excuses, à vous de jouer…


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